Commençons par le début...
Qui est Zelenskyy ? Ce que l'on sait... TV Libertés
à voir: Zelensky, ses vidéos en hologramme et son équipe de tournage
Ukraine : 5 infos sur le nouveau président Volodymyr Zelensky
Qui est Kolomoïsky qui a propulsé Zelenskyy ?
Ihor Kolomoïsky est un homme d'affaires influent d'origine israélo-ukrainienne, né dans une famille juive ukrainienne. Il est propriétaire de la chaîne de télévision qui a diffusé la série humoristique mettant en avant Zelenskyy. Pendant les élections, cette chaîne a promu Zelenskyy et incité au rejet de l’ancien président Porochenko.
Kolomoïsky possède une chaîne de télévision, une société de production, une banque (Privatbank), un groupe industriel, et a été gouverneur d'une région en Ukraine.
D’après le New York Post, Kolomoïsky détenait une importante participation dans Burisma Holdings, une entreprise qui employait Hunter Biden, le fils de Joe Biden, pour un salaire de 50 000 dollars par mois. Kolomoïsky collaborait avec les Biden, mais avec prudence, car la situation pouvait compromettre leurs projets.
Disparition de l'argent des Ukrainiens
Valeria Gontareva, ancienne gouverneure de la Banque nationale d’Ukraine, a révélé une disparition de 5,5 milliards de dollars via un mécanisme offshore impliquant Chypre. En raison des menaces qu’elle recevait, elle a dû s’exiler à Londres. Elle a même été victime d’un accident suspect : une voiture l’a percutée en plein jour. Selon elle, Kolomoïsky est prêt à tout pour défendre ses intérêts.
La parution de Zelenskyy dans les Pandora Papers
Les Pandora Papers révèlent l’utilisation de sociétés offshore par l’entourage de Zelenskyy. Une partie de ce réseau a servi à acheter des propriétés luxueuses à Londres, notamment sur Baker Street, près du célèbre musée de Sherlock Holmes. Bien que Zelenskyy lui-même ne soit pas directement lié à ces achats, il était impliqué dans d'autres structures offshore comme Maltex Multicapital Corp.
En 2019, en pleine campagne électorale, Zelenskyy a transféré ses parts à un associé proche, mais des documents montrent qu’il continuait à recevoir des dividendes. Cette pratique soulève des questions, notamment sur l’évasion fiscale et le blanchiment d’argent, selon certains experts.
